février 2014
L’ÉDITO .
Oh, l’amour…
L’année commence fort pour la Thaïlande ! En pleine période de haute saison touristique où les voyageurs ont l’habitude de séjourner jusqu’à un mois sur le territoire, la province de Chonburi enregistre une baisse de 40 à 50% sur le nombre de réservation d’hôtel, et déjà cinquante-huit pays ont déconseillé des déplacements en destination de la Thaïlande. Pourtant les résidents et touristes habitués ne sont nullement embêtés ou inquiétés…
Dans un contexte de turbulence actuelle dans la capitale thaïlandaise, aussi bien les touristes que les Thaïs ont besoin de s’évader et retrouver un peu de calme. Pas besoin de faire des milliers de kilomètres puisqu’à Pattaya par exemple, durant la période du “Shut Down”, les chambres d’hôtel se sont un peu plus remplies avec les thaïlandais qui ont fui Bangkok. La situation est certes désagréable pour tout le monde mais n’en faisons pas tout un plat. Les chinois ne se privent pas pour autant pour fêter comme il se doit leur nouvel an au 31 janvier avec des grands coups de pétards et les défilés de dragon très colorés et bruyants. Pourvu que ces bruits couvrent ceux des sifflets des manifestants et marquent la fin des rassemblements qui ne riment plus à rien et dont la majorité des Thaïs s’en lassent désormais. Tâchons donc de ramener un peu de joie et de romantisme avec l’approche de la Saint Valentin. Déridez-vous en regardant comment les Thaïlandais profitent de ce 14 février pour célébrer leur mariage, traditionnellement d’un côté, et de l’autre côté dans des conditions que vous ne l’aurez jamais imaginé. Allez faire du shopping au grand marché à ciel ouvert de Thepprasit (Pattaya) et refaites votre garde-robe branchée pour moins de 30 euros. Apprenez la boxe thaïe (ou du moins son histoire !) parce que le sport ça défoule. Mais si vous n’aimez pas la sueur, il y a aussi plein de jolies plages. Et si cela ne suffit pas, vous pouvez aller encore plus loin jusqu’à la frontière birmane à Sangkhlaburi ; là où la nature nous rappelle que nous habitons sur cette planète terre au même titre que les animaux, que malgré nos civilisation et progrès tech- nologiques nous n’échapperons pas à la réalité, que rien n’est éternel, comme cet ancien village de Sangkhlaburi englouti sous l’eau aujourd’hui alors qu’il était un lieu de passage important entre l’Inde et l’Asie du sud-est pendant des siècles. Depuis là-bas, loin des problèmes et enjeux politico-économiques, vous pourrez peut-être y voir plus clair sur la façon de mener votre vie.
En tout cas une chose est sûre, ce n’est pas avec des conflits (d’intérêts) ou la rancœur que nous arriverons à régler les problèmes. Alors prions Vénus ou Aphrodite pour que l’amour règne et triomphe, afin que l’espèce homo sapiens qui se distingue par la complexité de ses relations sociales puisse gérer justement ces dernières avec altruisme et compassion.