mai 2015
L’ÉDITO .
Mai arrive ! Commence le temps des cerises, avec la fête des travailleurs le premier mai, la fin de la deuxième guerre mondiale le 8, l’ascension le 14, la pentecôte le 24, la trinité le 31 qui coïncide avec la fête des mères ! Avec toutes ces célébrations, le mois de mai est chéri des français… car c’est celui qui compte le plus grand nombre de jours fériés et de ponts ! Normal pour la Fête des Travailleurs ! Quelle meilleure façon de les honorer que de leur offrir du repos, et le paiement de la journée, le premier mai étant en France chômé et payé. J’ai failli oublier… le mois de mai m’est particulièrement cher car il me rappelle ma jeunesse folle, et en ce joli mois, nous fêtons les anniversaires de mon épouse et de ma fille, le onzième cette année pour ma fille. Ma galanterie naturelle m’interdit de vous donner l’âge de ma femme ! A propos, et ça n’a rien à voir avec ce qui précède, connaissez-vous cette petite annonce de Pierre Dac dans son journal “l’os à moelle” ? “Monsieur échangerait femme de cinquante ans contre deux de vingt-cinq”. Désolé… la Journée de la Femme, c’était le mois dernier ! Le naturel a repris le dessus !
Célébrons ce mois festif en musique ! L’indicateur fait la part belle à la musique : pas moins de trois articles lui sont consacrés : le premier fera découvrir à ceux qui ne le connaissent pas encore le Molam, “rock psychédélique des rizières”. Le deuxième, lui, nous raconte comment ce genre musical s’exporte maintenant jusqu’aux Etats Unis. Et en point d’orgue, le troisième nous présente le Thai Blind Orchestra, dont tous les instrumentistes sont des enfants aveugles.
Laurent Shannon, infatigable promeneur, nous a précédés à Chiang Khan, sur les bords du Mekhong, et nous donne les bonnes adresses qu’il y a découvertes. De là, nous partons à Kanchanaburi pour visiter le temple “Wat Pha Luang Ta Bua”, temple des tigres où, sous la supervision des moines, des volontaires, parfois étrangers, s’occupent des animaux.
Et des rugissements des félins, passons à celui des moteurs à Buriram, sur le “Chang International Circuit”, où se mesurent les meilleurs pilotes de moto.
Et puis… c’est la deuxième fois aujourd’hui qu’on parle de ma fille, dans un article affectueux et bien inspiré sur les “Luk Krueng”, “enfant-moitié”, vocable sous lequel on désigne en thaï les eurasiens, fruits des amours d’un(e) farang avec un(e) thaï(e).
Carlo Ciambrelli, notre ami juriste dont la compétence n’a d’égales que son élégance et sa décontraction, nous fait partager son expérience de la signature des contrats.
Bon mois de mai !